Enfin nos amis sont venus à bout de Diego Brando ! Malheureusement, cela ne leur a pas suffit pour remporter la quatrième étape : Jayro Zeppeli et Johnny Joestar n’arrivant, respectivement qu’à la quatrième et cinquième place. Quant au classement global, Johnny n’arrive qu’à la quatrième place derrière Diego, Sandman et Hot Pants. Sans compter le fait que la course au cadavre devient de plus en plus dangereuse : la vie de Madame Steel étant dorénavant dans la balance. Il ne manquerait plus que Diego s’allie à Funny Valentine, 23ème président des États-Unis et détenteur du coeur du cadavre.
Encore un tome sympathique à lire (passé de Johnny) même si, rien à faire, je n’arrive toujours pas à accrocher. La dernière fois qu’un Jojo’s a réussi à vraiment me passionner, c’était lors du quatrième arc avec Josuke Higashikata. Rythmé, ingénieux sans être trop wtf, puis surtout un méchant de première ampleur en la personne de Kira et son redoutable Crazy Diamond. Quel psychopathe c’était ce mec là ._.
Or, depuis, on se retrouve avec des intrigues certes sympatoches mais sans véritable impact : peut-être parce que les méchants sont, à chaque fois, sans relief. À voir comment Diego Brando assurera ce rôle : pour l’instant, il n’a rien montré de particulièrement exaltant. Quoiqu’il en soit, je vais de nouveau faire confiance en l’avis des lecteurs qui suivent les scans et selon qui Steel Ball Run serait, apparemment, l’un des meilleurs arcs de tout Jojo’s.
En attendant, j’aimerais revenir sur le caractère très Yaoi qu’aime utiliser l’auteur. Pourquoi dessiner un max de positions suggestives mais, à aucun moment, développer ne serait-ce qu’une once de romance entre deux protagonistes mâles de l’histoire ? Parce que là, à part foutre le malaise sur certaines cases (la scène où le grand frère de Johnny lui susurre des mots doux à l’oreille), je capte pas trop l’intérêt u_u
