C’est plus fort que lui. So a beau savoir que son enquête sur les massacres non résolus de familles + disparition d’un enfant appartiennent à un univers qu’il n’est pas censé cotoyé, l’ex-shérif adjoint ne peut pas faire marche arrière. Pas après avoir aidé son ami Ellison (Sinister I) à percer le mystère et, indirectement, avoir contribué à sa mort et celle de toute sa famille. Mais alors qu’il s’apprête à brûler toutes les maisons hantées, espérant ainsi casser la chaine, So réalise avec effroi qu’une famille a emménagé depuis peu. Est-il déjà trop tard ?
Le problème avec les suites de films d’horreur, c’est qu’elles surfent sur un concept déjà établi et, se faisant, perdent l’effet de surprise. La seule manière, dès lors, d’égaler ou surpasser la qualité de l’original est d’approfondir suffisamment ce concept pour justifier d’un deuxième opus. Autant dire que ce n’est pas le cas de ce Sinister II bien qu’il fasse l’effort de de placer l’intrigue du point de vue de l’antagoniste principal : le boogeyman et ses minions u_u
Seulement voilà, on échappe pas aux traditionnels effets de surprise et autres mises en scène bateau pour effrayer le spectateur le temps d’une demi-seconde. Et ça marche, lors de certains passages…mais la peur n’est pas pour autant présente. Cela étant dit, l’histoire se laisse suivre et les personnages de la mère, Courtney Collins, et son fils Dylan sont plutôt attachants. On en dira pas autant de Zach Collins aka l’un des enfants les plus détestables de toute l’histoire du cinéma. En somme : un bon film popcorn si (et seulement si) on a la carte.
