Fin de l’année 1929 : le premier krach boursier de l’histoire moderne US condamne de nombreuses entreprises à fermer leurs portes (faute de garanties bancaires). Mais pas George Pemperton (Bradley Cooper). Non, pas lui. Déterminé à faire fortune dans le bois, George est prêt à tout pour s’assurer le financement de ses projets. Quitte à distribuer de petits pots-de-vin. C’est dans cet état d’esprit qu’il tombe alors sur Serena (Jennifer Lawrence) : folle amoureuse, comme lui, de la forêt. C’est la naissance d’un couple à la fois passionné et prêt à tout pour être heureux. Ensemble.
J’avais une légère appréhension en entrant dans la salle et, effectivement, mon instinct ne m’a pas trompé. « Serena » n’est malheureusement pas à la hauteur du binôme Lawrence/Cooper. À savoir qu’il y a un gros problème de rythme qui fait qu’on finit par s’appuyer sur l’accoudoir et somnoler un bon coup tant la narration peine à être fluide. Surtout : l’histoire n’est pas emballante malgré cette relation fusionnelle entre Serena et George qui n’hésitent pas à prendre des décisions drastiques pour sauver leur couple.
Mais rien à faire, on ne s’attache pas aux personnages, la bande son ne transporte pas, et les raccourcis narratifs sont trop flagrants pour être simplement ignorés. Sans compter une belle fin « meh » qui en aura déconcerté plus d’un. Dommage car, pour une fois, la partie « drama » est plus que présente et la mise en scène n’hésite pas à être violente quand il le faut. Sans compter une belle photographie et Jennifer Lawrence sublimissime as usual. Seulement voilà : quand la sauce ne prend pas, elle ne prend pas.