En plein divorce suite à un drame familial, Ray (Dwayne Johnson) essaye tant bien que mal de passer le cap en tentant de se concentrer sur son métier de capitaine secouriste en Californie. Or, l’arrivée d’un séisme gigantesque, résultant de l’ouverture de la faille de San Andreas, va dissiper tous ses doutes et lui faire réaliser l’essentiel. À savoir la survie de sa fille Blake (Alexandra Daddario) et de son ex-femme Emma (Carla Guigno). Hors de question que Ray perde à nouveau quelqu’un. Et qu’importe si, pour cela, il lui faut affronter Mère Nature elle-même.
Je m’attendais à voir un beau navet, je suis tombé sur l’un des meilleurs films catastrophe de ces dernières années. Bien devant « 2012 » qui, en ce qui le concerne, n’avait pour lui que ses effets spéciaux. Ici, les scénaristes ont au moins fait l’effort de poser le background de la famille Ray qui, profondément touchée par la mort d’une des leurs, va profiter de ce cataclysme pour renouer les liens et délivrer ce qui leur pèse sur le coeur. Suffisamment bien fait pour que l’on se prenne d’affection envers cette petite famille. Et sachant que la présence du Rock Dwayne Johnson apporte un ÉNORME plus à l’équation.
Cela étant dit, il faut avouer que « San Andreas » emmène avec lui une foule de tares tels que des clichés/stéréotypes en pagaille (je n’irais pas plus loin histoire de ne pas trop spoiler mais le drapeau américain à la fin…come on guys we got it), des facilités scénaristiques en pagaille et pas mal de passages « way overboard » (abusés quoi t’as vu). Reste des effets spéciaux qui, à quelques exceptions près, en mettent plein la vue et une impression de danger tangible vu qu’énormément de personnes meurent (ça m’a limite choqué tellement il y en avait). À voir si on est fan du genre et qu’on considère que « The Rock » est la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma d’action américain depuis Schwarzenegger.
