Review : Psyren Tome 10 – Time to leave

Enfin, Ageha Yoshina rencontre la personne derrière Nemesis Q : celle à l’origine de tout ces voyages dans le temps et qui auront coûté la vie à de nombreuses personnes. L’occasion de lever le voile sur certains mystères mais également d’en rajouter d’autres. Car la plus grande stupeur d’Ageha est d’apprendre que ce jeu a été crée uniquement pour arrêter une personne en particulier : une personne bien connue de notre héros…

En ce qui concerne Sakurako Amamiya, celle-ci commence à prendre peur en réalisant que l’attaque d’Usui lui a fait perdre une partie de ses souvenirs et a libéré une partie d’elle même beaucoup plus sombre et dangereuse. Et pour cause : cette dernière réclame le corps d’Amamiya et annonce qu’elle finira par l’avoir car elle lui est supérieure en tout !

Enfin, du côté de Hiryû Asaga, celui-ci a retrouvé son ami et est depuis en route pour le siège du Wise. Asaga ne compte d’ailleurs pas partir avant d’avoir accompli son objectif : laissant un Koga attristé de devoir remonter dans le temps sans son ami. Mais le plus préoccupant reste peut-être Oboro Mochizuki qui semble avoir totalement changé de personnalité et être devenu moins « humain ».

Cela devient une habitude : Toshiaki Iwashiro nous offre encore une fois un tome maitrisé de A à Z avec chaque élément de l’histoire s’imbriquant à merveille à l’intrigue globale. Le personnage de la maitresse de Nemesis Q est d’ailleurs remarquablement réussie avec un coté garce et farceuse du plus bel effet ! D’auteurs shonen comme ça, combien y en a t-il au Japon ? Deux (Oda et Togashi) ? Pour dire : l’histoire de Psyren aurait très bien pu se prêter au roman tant sa natation regorge de personnages travaillés et de cliffhangers soigneusement distillés tout du long de la narration.

Et pourtant, il faut savoir que Psyren a finit par sombrer dans le classement du Shonen Jump. La faute à un caractère pas assez shonen ? Pas vraiment puisque l’humour est présent. Peut-être parce que la cible visé ne correspondait pas à celle du shonen jump : c’est-à-dire des adolescents de 10 à 16 ans. Car c’est vrai que l’histoire est assez complexe car complète et l’univers est assez sombre : peut-être trop pour un shonen.

Il aurait peut-être eu davantage sa place dans un seinen qui sait…reste que des shonens très dark comme Death Note ont cartonné dans le Weekly Shonen Jump ! Même si cedi-dit ils ont tous eu une durée de vie pas très très longue (12 tomes pour Death Note). En attendant, nous on reste addict et on se demande bien comment toutes les trajectoires de nos personnages vont confluer et arriver à un final qui, on l’espère, ne sera pas bâclé à cause de ce mauvais classement. En tout cas grosse surprise sur le dernier tiers avec un personnage qu’ on attendait pas forcément et qui pourrait bien s’avérer vital pour la suite des évènements.

Note Yzgen : 8/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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