Maya est d’origine marocaine, certes, mais son coeur, sa vie, son tout, est à Paris. Dorénavant, Maya est une It Girl de la vie parisienne qui travaille dans la mode et fréquente les endroits les plus huppés. Mais attention, pas le samedi : parce que samedi, c’est pour les ploucs et les pauvres. Et alors qu’elle travaille des pieds et des mains pour décrocher un CDI, un contrôle de police inopiné va tout chambouler.
Parce que oui, Maya est un peu tête en l’air et a oublié de faire réviser son permis de séjour qui est depuis périmé d’un an. Ni une, ni deux, la belle se retrouve forcée à retourner au Maroc : ce pays si différent d’elle. Or, arrivée à destination, et hébergée chez sa famille, Maya va finir par se rendre compte qu’il n’y a pas que des mauvaises choses dans son pays d’origine.
Sympathique comédie sur le thème des racines marocaines et le choc des cultures, Paris à tout prix se laisse regarder sans prétention. On regrettera ceci-dit son coté vachement édulcoré qui fait qu’il est difficile de le considérer autrement qu’un divertissement lambda réussi. Pourtant, le casting est là : entre Florence Foresti, Shirley Bousquet, Cécile Cassel, Stéphane Rousseau et évidemment la splendide Reem Kherici.
Mais rien à faire, la jolie Reem Kherici reste dans la facilité et délivre une narration classico-prévisible avec une réalisation certes académique mais un brin passe-partout. Happy ending, « L’amour est plus fort que tout », blablabla. Heureusement que Reem Kherici (oui j’insiste) est attachante au possible : c’est d’ailleurs pour moi la révélation du film ! À voir si on a la carte UGC/Gaumont.
