Le combat contre Obito et l’armée ninja continue de plus belle ! Seulement voilà, il semblerait qu’une leur d’espoir soit ENFIN apparue…oui, Obito pourrait bel et bien être vaincu malgré son statut de réceptacle du Juubi. Car quoiqu’il en dise, Obito n’est pas la seconde réincarnation du Rikudou censéee délivrer la Terre en l’emprisonnant dans une illusion éternelle. Non, Obito est et restera Obito Uchiwa. Et il semblerait que Naruto soit là pour le lui rappeler.
Tome un peu trop longuet et emprunt de bons sentiments pour convaincre. Reste que certaines scènes font leur effet et que la rédemption d’Obito passe mieux en tome relié qu’en scans. D’ailleurs, j’avais presque oublié que Obito tente, à un moment donné, de ressusciter les ninjas tombés sur le champ de bataille via le Gedo Rinne Tensei no Jutsu (ou Résurrection du démon métapsychique). Ce qui aurait permis de revoir Neji pour de bon T_T
Mais focalisons-nous sur le positif. La scène où Shikamaru voit sa vie sauvée et annonce qu’il sera le futur conseiller de Naruto est plutôt belle en soi. De même, certaines scènes d’Obito avec Rin sont touchantes mais Kishimoto fait tellement trainer les choses qu’elles finissent par ne plus avoir d’effet. Quant au passage « Tirage de Corde » histoire de montrer que l’armée ninja n’est pas inutile à part Naruto, Sasuke et les Kage Edo…un poil trop ridicule à mon goût -_-‘
Surtout : on sent que c’est la fin et que Kishimoto n’est pas parvenu à proposer de vraie vision quant à son combat de fin. Tout est un peu trop mièvre, tout est un peu trop prévisible, tout est un peu trop…banal. À l’image de cet ultime arc de la Guerre Ninja qui aurait dû être autrement plus abouti qu’il n’est l’est en l’état. Exemple parmi tant d’autres : la mort de Neji. Certes, son sacrifice en soi est beau et digne du personnage. Mais quelle exécution paresseuse…un seul chapitre qui introduit le retour du personnage et le tue dans le même temps ._. Alors que Kishimoto aurait dû faire briller au moins une dernière fois le génie Hyuuga avant de le faire partir en beauté. Bref, ce qui est fait est fait…
