Tobi est parvenu à appliquer un Gentei Tsukiyomi sur Naruto et Sakura qui se retrouvent transportés dans un monde où toutes les personnes qu’ils connaissaient ont changé de personnalité. Neji est devenu un pervers sans pareil, Shikamaru est stupide, Kiba est fan de chats, Hinata est tout le temps énervée…et les parents de Naruto sont toujours vivants.
Contrairement à ceux de Sakura dont le père est devenu 4ème Hokage et est mort en héros. Mais alors que Sakura commence peu à peu à vouloir partir de ce faux monde, Naruto s’en attache au contraire de plus en plus. Car, après tout, être avec ses parents est ce dont il a toujours rêvé. Or justement, ce n’est qu’un rêve : et cela son alter ego va se charger de le lui rappeler.
Depuis le temps qu’on l’attendait au tournant, difficile de cacher notre déception face à la qualité de ce 9ème film qui parvient tout de même à se placer au dessus de la moyenne (médiocre) des autres opus ciné. Premièrement : la réalisation est loin d’être à la hauteur d’un film animé. Il n’y a qu’à le comparer avec One Piece Z pour se rendre compte qu’on frise le foutage de gueule en termes de dessin et d’animation : même certains épisodes de la série anime sont mieux réalisés. L’autre grosse mauvaise surprise provient de la narration lente et peu inspirée : pourtant la plot line était originale et suffisamment intéressante pour donner quelque chose de bon…mais non.
D’autant plus dommage quand on voit qu’il y avait matière à faire avec les caractères inversés de Neji et co, l’autre Naruto ou encore la réapparition de Sasuke et de Minato/Kushina. Et les combats…que dire : mous forcément à cause de la mauvaise réal mais surtout sans âme mis à part peut-être le combat entre les deux kyubis et l’intervention de l’Aktasuki (beaucoup trop court). Il n’empêche qu’on sent malgré tout une certaine densité par rapport à d’habitude au vu de la supervision de Kishimoto. Malheureusement, cela ne s’avèrera pas assez pour faire de ce Road to Ninja un bon film.
