« Je jure de te consacrer ma vie »
Louis Zamperini était un coureur olympique émérite avant que la Seconde Guerre mondiale ne vienne tout bouleverser. En mars 1942, l’avion de combat dans lequel il se trouve s’écrase en pleine mer. Ils étaient 8, ils ne sont plus que 3. Trois âmes esseulées sur un radeau à la dérive. 47 jours vont passer et, dans le procès, l’un d’entre eux succombera. Et alors qu’il pensait arriver à la fin de son cauchemar, le camp de prisonniers où il atterrit va se révéler encore pire. Pourquoi ce sergent Watanabe, a.k.a. « The Bird », le déteste-il autant ?
C’était mon premier film d’Angelina Jolie et ce qui m’a le plus frappé durant cette séance est la soin qu’elle apporte à la photographie ainsi qu’à la mise en scène. On voit qu’elle prend ce nouveau métier au sérieux et, au final, s’en sort plutôt bien en la matière. « Plutôt » car « Invincible » souffre malheureusement d’un manque de fond et on peine à s’attacher au personnage de Louis Zamperini. Lequel se voit incarné par un Jack O’Connell somme toute assez random.
Miyavi, par contre, s’en sort étonnamment bien dans le rôle du tyrannique Mutsushiro Watanabe en plus de dégager une aura impressionnante. Dommage qu’il n’ait pas autant de temps d’écran que ce que je ne le pensais. On dénotera enfin un problème de rythme qui fait qu’on sent parfois passer les 2h17 de film. Heureusement, Angelina a sa pâte et l’histoire de Zamperini reste, malgré tout, suffisamment passionnante en soi pour nous donner envie de rester jusqu’au bout.
