Hwee Leng est débordée : le bébé qu’elle attend prochainement la met à mal et son bon à rien de mari ne la soutient pas. Sans compter son fils, Jiale, qui lui en fait voir de toutes les couleurs. Cerise sur le gâteau : le pays traverse une crise économique et les licenciements commencent à devenir la norme. Et alors qu’elle est convoquée, pour la énième fois, par l’école de Jiale du fait de son mauvais comportement, Hwee finit par craquer et fait appel à une nounou. Son nom : Teresa.
Dès les premières minutes, Anthony Chen parvient à distiller une atmosphère singulière et légère entourant cette famille de Singapour en pleine crise économique de 1997. La faute à une réalisation passionnée et intimiste qui, malgré de petites longueurs, frise le grandiose. Sans compter l’histoire, triste et touchante ,ainsi qu’une une bande son savamment composée .
Laquelle participe d’ailleurs brillamment à l’identité d’Ilo qui fait partie de ces films dont on se souviendra toute sa vie. Et que dire des personnages : tous aussi attachants les uns que autres car profondément humains. Naturellement, on retiendra le couple Terry/Jiale dont l’alchimie fait des merveilles à l’écran. Quitte à verser une larme à la fin de la séance. Ok plusieurs larmes <_<