C’est la dernière ligne droite : le Président Snow est acculé à Panem, la capitale, avec le gros de ses troupes. Il ne manque plus qu’à réunir tous les districts sous une seule et même bannière avant d’éradiquer la source du mal. Et Katniss a été très claire : c’est à elle que revient le droit de tuer son tortionnaire. Parce qu’elle ne lui pardonnera jamais d’avoir tuer ses amis, ses proches et ses compatriotes. Elle ne lui pardonnera jamais d’avoir torturé Peeta (Josh Hutcherson).
Ouf ! Après une première partie très « meh », cette deuxième partie fait en sorte d’en combler à peu près tous les défauts. Notamment à travers un nombre très significatif de cliffhangers et de dramas se chargeant d’apporter un impact primordial à la résonance de ces Hunger Games (précisons que je n’ai pas lu les romans). Si vous n’avez pas encore assisté à la conclusion du combat de Katniss, il serait préférable de vous arrêter ici.
SPOILERS
Le drama, donc. C’est l’un des aspects qui m’avait fait le plus apprécier le premier opus. Enfin un film adapté d’un roman pour ados qui, outre un concept original, ose tuer ses personnages ! Un aspect pourtant beaucoup moins présent sur sa suite ainsi que sur la première partie de La Révolte. Concrètement, outre les morts de Boggs et Finnick, qui aurait pensé que Prim, la petite soeur de Katniss, finirait elle-aussi par mourir ? Certainement pas moi u_u
Ce qui rajoute une tonalité forcément sombre à l’ensemble de l’oeuvre en plus de complexifier l’intrigue en montrant que le manichéisme n’est jamais probant en période de guerre. En témoigne la vilenie d’Alma Snow (Julianne Moore), Présidente des Rebelles, et son génocide immonde perpétré sur les civils du Capitol mais aussi les rebelles (dont Prim). Tout ça pour détrôner Snow et devenir le futur chef d’État. Et n’omettons pas la complicité de Gale (Liam Hemsworth) dans cet attentat : énorme choc pour Katniss. Qu’importe que celui-ci ne souhaitait pas la mort de Prim. Résultat ? Une fin triste, un peu amère mais au final chargé d’une pointe d’espoir. Et un grand bravo à ma femme Jennifer pour sa prestation à la fois vibrante et juste. I love you. Forever <3
