Après le sale coup de Catherine Durant, il fallait bien que ça arrive : un papier d’une source « anonyme » posté à trois heures du matin déclarant que la Secrétaire d’État a été mise à l’écart lors des négociations avec la Russie vis-à-vis de l’extradition d’un opposant politique. Et pour cause, Petrov ne voulait pas négocier avec elle mais exclusivement avec Claire. Une Claire a fait tout le boulot au profit d’une Cathy imposteur comme pas deux. Voilà le plan des Underwood. Reste à voir s’il se déroulera sans accroc.
Dur de voir Elisabeth, la mère de Claire, utilisée comme un atout tactique alors qu’elle est au bord de la mort du fait de son cancer (•︵•) Au moins est-ce l’occasion de la voir enfin sourire grâce à l’étonnante versatilité de Thomas, ou plutôt Tom, à s’éprendre de sa personne. Et encore une fois, quelle prestation de la part de Ellen Burstyn ! Cela m’étonnerait fort qu’elle ne remporte pas un Emmy Award. De même, Michael Kelly réalise un boulot fantastique dans son interprétation d’un Doug Stamper accablé par le remord et la haine de soi d’avoir tué un homme au profit de Frank. Et Frank…monstrueux Frank dans ses pressions à peines voilées sur Cathy. Pourquoi est-ce que les acteurs de cette série sont-ils aussi bons ?
Bref, revenons à nos primaires et au retour de…Heather Dunbar ?! Damn, et moi qui la pensais finie pour de bon après le scandale Goodwin. Voilà que ce cher Tom Hammerschmidt et son enquête sur la mort de Zoe Barnes s’associe à un allié redoutable. Autant dire que les Underwood vont avoir besoin de toute l’aide au monde. À commencer par celle d’Elisabeth qui, dans son trépas, espère aider sa fille à accomplir sa destinée. L’un des moments les plus émouvants de la série, aussi peu nombreux soient-ils. Quant à la romance « surprise » entre Thomas et Claire, je pense que Frank lui-même aurait adoubé cette relation. Après tout, Claire le vaut bien. Et Robin Wright est une actrice épatante. Et bien plus encore.