Et revoilà les Underwood face à Petrov. Seulement, cette fois-ci, ils sont en situation de supériorité. Du moins le croient-ils. Car Michel Corrigan, l’activiste pro-gay fait prisonnier pour servir de levier de pression dans l’affaire « Jordanie », refuse de prononcer un discours d’excuse envers Petrov. Problème : c’est la seule solution pour que la Russie le libère et accepte l’intervention de l’UN en Jordanie. Du coté de Gavin (ou « Max »), celui-ci s’apprête à lancer son plan sur Lisa et, par extension, Rachel.
C’est assez dingue cette série : je SAIS que Frank Underwood est un pourri de première (et un meurtrier) mais j’ai quand même envie de le voir réussir. Parce qu’il s’agit d’une fiction, certes, mais aussi car je souhaite le voir s’élever au plus haut afin d’assister à la chute la plus spectaculaire et méritée possible. Quid de Claire ? Et bien j’avais tort :elle n’est pas tout à fait comme Frank. Elle, au moins, a un semblant de coeur et d’humanité.
Et elle le prouve très concrètement durant cette presse de conférence conjointe : « Honte à vous Mr. le Président » pour avoir poussé au suicide un homme (Corrigan) qui se battait pour une cause juste. Évidemment, tout tombe à l’eau et notamment la non-ingérence russe quant au dossier jordanien. Plus grave encore, le mariage de Claire et Frank, furieux de l’incompétence politique de sa femme, est sur le borde l’explosion. 28 années passées ensemble, 28 années prêtes à s’éteindre d’un coup, d’un seul. Le prochain épisode risque d’être très intéressant. Qu’il s’agisse du couple Underwood ou de la pauvre Rachel sur le point d’être retrouvée (et tuée ?).