Carrie a encore du mal à y croire, la CIA veut sa tête et donc Saul veut sa tête. Voilà pourquoi sa fille doit être le plus loin possible d’elle. « Il faut que je mette de l’ordre dans ce qu’il vient de se produire ». Et pendant ce temps, Saul Berenson entretient une conversation avec le philanthrope Otto Düring afin de savoir où se trouve son ancienne protégée. Après tout, localiser une cible n’est-il pas la première des prérogatives lorsqu’on cherche à l’abattre ?
Je l’aime bien le mari de Carrie, Jonas Happich :3 Attentionné, intègre, protecteur, intelligent : l’homme idéal quoi ! Et quand je vois Quinn qui l’aimait, il y a trois ans de cela, désormais prêt à la tuer (?), je me dis qu’elle a fait le bon choix. Tant bien même Jonas finit par avoir peur de cette femme qu’il croyait connaitre et dont il ne connaissait rien. À savoir qu’elle responsable de plusieurs centaines de victimes collatérales dans sa chasse aux terroristes.
Anyway, troisième épisode dans la droite lignée du précédent : rythme cadencé comme il se faut, histoire qui avance sans faire de chichi et, le plus important, des personnages qui ne cessent d’évoluer sous des paradigmes que je n’aurais pas cru possible la saison dernière. À commencer par Saul et Quinn. Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, j’ai beaucoup de mal à les reconnaitre. Saul semble bien plus froid, bien plus vicieux qu’autrefois. Surtout, Saul est prêt à tuer sa « fille » pour le bien d’une organisation qui l’aura malmené jusqu’au bout. Il faut croire que les journées de captivité et de torture infligées par le groupe de Haissam Haqqani au Pakistan auront eu raison de lui.
Quid de Quinn ? Et bien, à peu près la même chose. Lorsque Carrie l’a rejeté, il s’est renfermé à jamais et ses années passées en Syrie n’ont rien fait pour l’en persuader. Désormais, Quinn est prêt à kidnapper des enfants pour arriver à ses fins. Désormais, Quinn est prêt à tuer la femme qu’il aimait. Et on en parle de la prestation dantesque de Claire Danes ? Plus que jamais, cette actrice porte le show sur ses épaules et en fait, de nouveau, la démonstration ici. Puis cette fin, damn. Aurais-je juger trop hâtivement Peter ?