Kumi raccompagne Ippo, épuisé par son combat contre Sawamura mais soulagé d’avoir gagné. Voyant bien que Ippo n’est pas en état de retourner chez lui, Kumi insiste pour accompagner Ippo jusqu’au bout et finit par avoir une conversation avec sa mère sur ce qui peut bien le motiver à aller aussi loin. La réponse paraît alors évidente : son père.
« Je ne parviendrai jamais à ne serait-ce que l’égaler » : voilà à quel point Ippo tient en estime son paternel. Un homme qui n’a pas hésité à sacrifier sa vie pour en sauver une autre. Un homme d’une robustesse incomparable et d’une volonté admirable : chose dont a hérité Ippo. Du coté de Umezawa, celui-ci veut tenter d’accomplir son rêve de mangaka mais avant cela, il a une confession à faire à la mère d’Ippo.
Tome assez émouvant puisque basé en partie sur le père d’Ippo et sa mort qui aura eu un grand impact sur notre héros. Son traitement est plutôt satisfaisant même si on aurait vraiment aimé en voir plus : par exemple ses rapports avec Ippo avant son voyage fatal ainsi qu’avec sa femme. Peut-être pour un prochain tome ? Un autre personnage clé de ce tome de transition est Umezawa qui décide de prendre son courage à deux mains en se lançant dans la conception d’un manga…de boxe.
Difficile de ne pas voir un parallèle avec George Morikawa. On appréciera également le fait que, comme chaque fois après un gros combat d’Ippo, le focus soit mis sur d’autres personnages secondaires. Ici Itagaki pour le tournoi espoir et l’incontournable Takamura pour son deuxième titre mondial poids moyen. Un tome tranquille donc mais de qualité, comme d’habitude.
