Alors que les mechas des Gantzers s’approchent du repère extraterrestre, Sakuraï est victime d’hallucinations et croit voir apparaître son ancien maître accompagné de sa petite amie. Problème : tout deux ont été tués et si Sakuraï les voit, c’est uniquement parce que sa démence a atteint son paroxysme. Son désespoir est tel qu’il ne cherche qu’à tuer tous les aliens jusqu’au dernier sans même plus chercher à savoir s’il y a des innocents dans le tas.
Du coté de Kei, celui-ci parvient à retrouver Taé après que les aliens ne soient parvenus à inflitrer le système des Gantzers et à paralyser les commandes automatique des mechas. Mais à peine nos amoureux se sont-ils retrouvé qu’une attaque ennemie fait exploser le vaisseau où Taé se trouve. Du coté de Nishi, celui-ci ne se contrôle plus et commence à se prendre pour un dieu vivant dont l’objectif serait de supprimer toute la communauté alien. Mais ne serait-il pas possible de chercher à faire la paix ? Taé et son amie alien semblent le croire.
Tome décevant pour une raison en particulier sur laquelle nous reviendrons un peu plus tard. Venons-en d’abord à la première partie du tome dédiée à Sakurai et qui est quant à elle vraiment réussie malgré la fin tragique du personnage. Hiroya Oku a en effet réussi à transmettre toute la détresse de Sakuraï et son évolution de plus en plus radicale après la perte de sa petite amie Tonkotsu (qui représentait tout pour lui). On parviendra au même constat pour le personnage de Nishi qui dévoile dans ce tome un autre aspect de sa personnalité dérangée : clairement l’un des protagonistes les plus réussis de Gantz. On appréciera enfin le court focus mis sur les parents de Nishi et Keï qui en viennent à souhaiter leur mort car ne les comprenant pas : triste réalité contemporaine.
Pourquoi sommes-nous alors déçus par ce tome ? Parce que l’auteur semble, depuis un bon bout de temps, prendre un malin plaisir à garantir la survie du couple Kei/Taé : quitte à en devenir ridicule. Notamment vis-à-vis de Taé qui aurait dû, dans des circonstances normales, perdre la vie depuis longtemps. Mais que nenni, Hiroya Oku persiste à la faire survivre quitte à faire prendre à son seinen des allures de shonen mal avisé. Dommage car sinon il n’y avait pas grand chose à redire (mis à part une baisse de rythme vers la fin).
C’est le dernier volume du manga ?
Personnellement, le couple Kei/Taé m’a petit à petit dégoûté du manga…
Le 36ème tome devait être le dernier mais il semblerait finalement qu’il puisse y en avoir un 37ème. Quoiqu’il en soit on est proches de la fin.
Quant au couple Kei/Taé, je comprends aisément qu’il t’ai dégouté du manga tant il devient petit à petit insupportable. Pourtant au début ils étaient mignons comme tout mais ensuite l’auteur a mis le focus sur ces deux là (pour je ne sais quel raison) et s’est acharné à les faire réunir encore et encore. Ça en est devenu une caricature.