La France vient de frapper un grand coup dans son combat contre l’Aqmi en tuant l’un de ses principaux chefs : Abou Zeid. Cette mort représente une étape importante pour l’armée française dans la mesure où celle-ci devrait avoir des répercussions sur les actions du groupuscule d’Al-Qaida.
Lui et quarante-trois de ses hommes seraient mort dans une importante opération qui a été à la fois aérienne et terrienne menés par des troupes françaises et tchadiennes dans la zone tribale d’Etaho. Et c’est d’autant plus impressionnant que cette région est l’une des plus difficilement accessible du fait de sa topographie pas évidente.
On attend maintenant de savoir si les otages français qui étaient détenus par Abou Zeid sont en sécurité ou ont été tués dans l’affrontement. Quant à l’optique de négocier ou de tenter d’arrêter la katiba d’Abu Zeid pour un procès en justice : quasi-impossible au vu du radicalisme du groupe. La plupart préféreraient en effet mourir et tenter de tuer le plus possible de « non croyants » plutôt que se rendre. Trois hommes proches d’Abu Zeid ont tout de même pu être arrêtés.
Quoiqu’il en soit, il ne faut pas être dupe : la bataille contre le terrorisme dans la partie Nord du Mali (et de l’Afrique en règle générale) est encore loin d’être gagnée et il va falloir redoubler de précaution en cas de tentative de contre-attaque. Reste que cela prouve que la France doit rester encore un moment au Mali vu que les soldats natifs n’arrivent pas encore à se débrouiller sans l’aide logistique et militaire des français.