Joffrey en a plus qu’assez de ne jamais être mis au courant des conseils menés par son grand-père Tywin. Mais ce n’est que lorsqu’il le convoque, jugé sur son trône de fer, que Joffrey réalise l’amère réalité des faits : de roi, il n’en détient que le titre. Le roi, le vrai, est bel et bien Tywin Lannister : lui n’est qu’une simple marionnette. Du coté de Jamie Lannister, et alors que celui-si s’apprête à rejoindre King’s Landing, la pensée de Brienne violée et torturée par ses geôliers le convainc de retourner sur ses pas afin de l’emmener avec lui.
Quant à Dany, son rôle de reine des dragons ne cesse s’affirmer avec sa décision de libérer les esclaves de la cité Jaune et s’emparer des navires Yunkai : quitte à mettre à feu la ville s’il le faut. Et tandis que Robb Stark apprend qu’il va avoir un ou une héritière, Theon Greyjoy n’en finit plus d’être torturé par l’impitoyable Ramsay Snow.
Un épisode assez dense malgré son rythme posé mais dont on parvient cette fois à s’en accommoder sans trop de soucis. Cela grâce à plusieurs scènes de qualité dont la négociation musclée entre Daenerys et l’ambassadeur de Yunkai à base de viande grillée et autre dragons ou encore la bataille en arène ouverte de Jaime et Brienne contre un ours de chair et d’os. Clairement : il n’y a que Game of Thrones pour nous apporter de telles scènes épiques.
Mais plus que cela, de nouvelles révélations pourraient bien chambouler l’échiquier du trône de fer avec Mélisandre qui semble avoir de grands espoirs pour Gendry : fils batard de Robert Baratheon. On regrettera, comme toujours, le peu d’implication de personnages clés comme Robb Stark ou Jon Snow même si on se doute que cela ne devrait plus tarder à arriver. En attendant, Game of Thrones confirme son statut d’incontournable malgré un rythme des plus avenant.
