Nous sommes en avril 1945 et les Alliés se préparent à asséner le coup final à l’empire du mal. Seulement voilà, pour en arriver là, il va falloir consentir à de lourds sacrifices. D’autant plus que la division blindée allemande est plus solide et plus performante que celle des Américains. Cela, le sergent Don « Wardaddy » Collier (Brad Pitt) le sait pertinemment. Mais il sait encore quelque chose : lui et sa team, sa famille, détestent les nazis plus que tout. Et ils les extermineront jusqu’au dernier tant que l’Allemagne ne capitulera pas. Lui, eux, et leur « Fury » de tank.
Énième film de guerre (d’autant plus que cela concerne la période 39-45), Fury parvient, peu ou prou, à se démarquer grâce à une réalisation carrée et sans concessions (ou presque) menée par un Brad Pitt toujours aussi charismatique. Sans oublier le reste de la team qui parvient à ne pas trop être éclipsé par la superstar : je parle notamment de Jon Bernthal (Shawn de The Walking Dead), Logan Lerman…et Shia LaBeouf.
J’en suis limite à regretter qu’ils n’aient pas assez de screentime (je parle notamment de Shia et Jon). Coté mise en scène, David Aryer connait son métier et parvient à rendre lisible et dynamique l’ensemble des scènes d’action. Même si on restera (très) sceptique vis-à-vis de son choix de « coloriser » les tirs alliés et ennemis en rouge et vert. Un peu trop space à mon goût.
Mis à part ça, on a le droit à un film de guerre très classique avec son lot de patriotisme, de drama, et de zigouillage de nazis. Dommage que le character building et l’histoire ne soient un peu trop conventionnels, la narration donnant l’impression d’être sur rails, pour que l’on soit durablement impacté par le « Fury » de Brad Pitt et sa bande. En somme : un « bon » film de guerre mais loin d’être le meilleur.
