Review : Front mission Dog Life & Dog Style tome 05 – The shepherd

Pour ce 5ème volume, Front Mission s’attarde sur une escapade malheureuse de notre reporter, Kenichi Inuzuka, aux clichés glauques et qui, suite à une attaque entre OCU et USN, se retrouve privé de vivres, de matériel et d’argent ! Son appartement ? Pris d’assaut par des sinistrés. Nul autre choix alors pour que de se pointer au camp de réfugiées s’il ne souhaite pas mourir de faim !

Il y rencontre là bas une japonaise qui est resté ici car elle s’y sent pour la première fois véritablement utile. Et grâce à son charme et à celui des nombreux enfants orphelins, Kenichi va peu a peu découvrir des émotions qu’il avait refoulé au plus profond de lui.

La deuxième partie s’opère quant à elle autour d’un ancien général, Kai Tsuneki, reconverti en chauffeur de taxi, qui semble mener une vie morne et désillusionné. Jusqu’au jour où un commando de déserteurs ne lui propose de participer à une mission de sauvetage où son frère fait partie des personnes à sauver d’une exécution a venir d’ici 10 jours. Le même frère étant a l’origine du génocide d’un village entier et responsable du renvoi de l’armée de l’OCU.

Enfin ! Après un quatrième tomes mollasson et irrégulier, Yasuo Otagaki et C.H. Line nous rappellent à la qualité de leur œuvre via un traitement brut et dense du phénomène de guerre urbaine. Certes, on échappe pas à une certaine candeur de certains personnages mais ceci est vite rattrapé par le cynisme et la violence du tout. Surtout dans la deuxième partie et ses faux airs d’Apocalypse Now.

Bah quand même je trouve dommage que certains personnages soient aussi simplistes dans leur rapport à la vie et à leurs émotions. Parfois on a l’impression que c’est soit tout blanc, soi tout noir. Oui il y a parfois des changements de personnalités mais ça reste trop simpliste et manichéen à mon goût. Même si le personnage du shepherd (le berger) est quand même bien pensé et le rend plutôt attachant.

Quand même pas à ce point, il n’y a qu’à voir le traitement réservé au reporter Kenichi Inuzuka dans ce tome qui nous fait découvrir une autre facette de sa personnalité. Certes on pourrait faire plus complexe mais ça reste déjà pas mal, d’autant plus que le tout est livré par une patte graphique et une mise en scène tout simplement grandiose. Difficile, dans ces conditions, de bouder notre plaisir. En espérant la même (voire mieux ?) pour le tome 6.

Note Yzgen : 8,5/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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