Robert McCall (Denzel Washington) est un homme qui n’aspire qu’à mener une vie calme et sans conflits. Seulement voilà, lorsqu’il s’aperçoit que la jeune call-girl Teri (Chloë Grace Moretz), dont il a fait connaissance dans un bar, a été tabassée comme un pulpe par ses patrons, son sang ne fait qu’un tour. Il ne souhaitait pas redevenir celui qu’il était. Seulement, pour cette fois-ci, il fera une exception.
Sans aucun doute la surprise de la semaine. Même si j’aurais dû me douter qu’avec Denzel Washington à l’affiche, lequel est réputé pour sélectionner les films dans lequel il joue, le résultat aurait été là. D’autant plus que le réalisateur est un certain Antoine Fuqua : responsable du cultissime « Training Day » pour lequel Denzel avait d’ailleurs décroché l’oscar.
Ici, pour son « Equalizer », on se retrouve avec une réalisation au top, un rythme furieusement cadencé (le film dure pourtant deux heures), des personnages attachants (notamment ceux incarnés par Denzel et Chloë) et une violence viscérale qui n’est pas sans rappeler un certain « Taken ». Sans compter un méchant vraiment méchant qu’on se fait un malin plaisir de détester. Puis ça fait plaisir d’avoir une bande sonore prenant soin de coller à la mise en scène (surtout au niveau des passages à tension).
À vrai dire, ce film aurait pu avoir un demi point en plus si la fin n’avait pas été aussi too much. Entre le « Denzel Robocop », les grosses explosions et les ralentis inutiles, on se dit que le réalisateur a un brin craqué pour sa scène finale. Même si celle-ci contient son lot de scènes badass : notamment une fight au verre brisé entre Denzel et un gros russe baraqué. À voir impérativement si on est fan des films d’action . Ça fait plaisir de voir une oeuvre en la matière qui ne se fout pas de nous. D’autant plus que Denzel y est impérial.
