Toujours aussi beau, toujours aussi chiant. C’est ce qu’on serait tenté de dire (en trollant un peu) une fois les mains mises sur Crysis 3. Car effectivement, on nous ressert encore et toujours les mêmes schémas et parcours de combat : mode invisible si on veut se la jouer infiltration, mode carapace si on veut se la jouer warrior.
Certes, il est toujours agréable de se faufiler derrière le dos de son opposant et lui foutre une dague en pleine carotide ou encore jeter un baril sur ses adversaires puis sauter dans le tas pour tout dézinguer. Mais au bout d’un moment, si le level-design n’innove pas un minimum et que l’histoire est inexistante, on commence un peu à s’ennuyer.
Normal me direz-vous : ça fait trois qu’on nous sert peu ou prou la même formule. Ceci-dit, utiliser l’arc offre de bien belles sensations et le mode multi est toujours aussi prenant. Mais ça serait se contenter de bien peu quand on trouve dans le même genre des Modern Warfare et autres Battlefield 3. Il aurait fallu au contraire un mini-bouleversement des structures de l’univers Crysis pour parvenir à leurs niveaux.
Heureusement, Crysis 3 dispose d’une technique à la pointe et il est vrai que c’est un régal visuel que d’incarner le super agent à la nanosuit. Le gameplay reste lui toujours aussi dynamique et parvient efficacement à retransmettre le sentiment de surpuissance qui nous est offert face à de simples humains et autres robots « so old gen ». Ça sera déjà ça.