Cet homme lui fait peur. Il l’effraye même, jusqu’à lui donner l’envie de quitter le ring. Chose qui, malheureusement pour Ryo, est hors de question. Il va donc lui falloir affronter quelqu’un qui, pour la première fois, ne lui renvoie aucune hostilité. Au contraire, Tôma souhaite le sauver des ténèbres. Mais n’est-il pas beaucoup trop tard pour ça ?
Encore un très bon tome porté par un très beau combat entre la lumière de Tôma et les ténèbres de Ryo. Surtout, la chorégraphie est sublime et il n’y a que le dessin approximatif des visages, notamment celui de notre anti-héros, qui gâche le tout. N’empêche que cette mise en abime et dualité entre les deux personnages est bien amenée tout du long des chapitres.
La preuve : Le tome se dévore en une bouchée et on a vraiment hâte de découvrir l’issue d’un duel qu’on nous promet depuis, pfiu, 10/12 tomes ? Soit 8 ans et quelques années vu la césure de 5 ans auquel on a eu le droit du fait de la scission de avec son scénariste. Ça fait beaucoup. Et il est bon de voir que prend tout le temps nécessaire pour dessiner ce combat majeur de la saga. Comme il avait pu le faire à l’époque du duel VS Sugiwara.
La question est maintenant : ce combat clora t-il Coq de Combat ? Ou va t’on avoir le droit à un ultime affrontement entre Ryo et Sugiwara ? Personnellement, je pense que ça serait osé de faire perdre Tôma pour que, au final, ce soit Sugi qui fasse le vide en lui afin d’annihiler et détruire le monstre qu’est devenu Ryo. Rendez-vous dans 4 mois !
