Review : Coq de combat Tome 23 – Ready for the big fight

La fin de l’entrainement entre Ryô Narushima et Gosaku arrive à son terme : et comme promis, notre anti-héros est mort une centaine de fois. Mais durant ces décès à répétition, le démon s’est une nouvelle fois manifesté et a peu à peu changé la donne : Gosaku lui aussi est « mort » ! Si bien que ce dernier finit par s’enfuir, effrayé par Ryo et la confrontation de ses propres limites.

Mais Ryô le rattrape rapidement et le somme de finir son entrainement. Parallèlement, il rend visite à un « vieil ami » : convaincu que ses services lui seront utiles pour le prochain tournoi entre les combattants de la team Grand Cross et le Banryû-Kai qui se profile. Du coté de ces derniers justement, le chef des dojos noir, Ressin, passe à l’action en allant rendre une petite visite musclée à Ryô…

Une fois persuadé de son potentiel, il ne manque plus qu’à réunir les fameuses bêtes noires : vivant jusqu’à alors reclus dans l’obscurité et achevant leurs tâches en silence. Mais aujourd’hui, tout est différent : il va falloir se montrer en public, pour l’honneur du Banryû-Kai et sa sauvegarde. Et dans un autre endroit, au même moment, Tôma et sa clique sont prêts, mentalement et physiquement, à montrer qu’ils sont bel et bien devenus les nouveaux maîtres du monde en arts martiaux.

Dernier tome de transition, ce Coq de Combat n’en demeure pas moins un régal à la lecture de par l’évolution physique et mental de Narushima et la présentation du très sombre Ressin. Dans un registre plus soft, celui-ci fait d’ailleurs penser à Danzo dans Naruto qui n’hésitait pas à prendre des décisions graves voire illégales pour le bien-être de son village (ici le Banryu Kai pour Ressin). On retrouve ainsi la noirceur caractéristique à la série qui, malgré le départ de son scénariste, Izo Hashimoto, ne semble pas avoir perdu en vigueur.

Peut-être pas en vigueur mais je trouve par contre que la complexité et la profondeur de l’œuvre ont clairement pâtis de ce départ. Avant il y avait toujours une certaine subtilité, une certaine réflexion dans toute cette violence qu’on ne retrouve plus vraiment dans l’intrigue principale : celle-ci se contentant de singer le classique tournoi entre badass qu’on peut trouver tout aussi facilement dans un Free Fight ou un DBZ.

D’accord avec toi sur ce point là : l’intrigue de base, surtout qu’elle semble partie pour être la dernière, aurait clairement gagnée à être plus originale et recherchée. Il n’empêche que le traitement en soi convainc toujours autant grâce à la pâte de Akio Tanaka et sa mise en scène sanguinaire et brut de coffre. De même, durant ces trois derniers tomes, l’auteur est parvenu à faire monter une certaine tension et attente autour de ce fameux tournoi qui promet d’être spectaculaire : plus qu’à confirmer…à défaut de nous surprendre.

Note Yzgen : 7,5/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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