Enfin, Claire sort de sa prison de chair grâce à l’appel de Raki qui n’aura eu de cesse de la chercher pendant ces 7 ans. Seulement voilà, Raki ne savait pas que Priscilla était celle que Claire voulait tuer depuis tout ce temps. Or, c’est avec elle que Raki a passé ces 7 années et il s’est donc crée un lien fort entre les deux. Va t-il essayer de convaincre Claire à laisser Priscilla en vie ? Ou la laisser parfaire sa vengeance ?
Du coté de Miria, celle-ci est enfin parvenue à détruire l’organisation et, cerise sur le gâteau, a décapité elle-même son chef Limto après avoir découvert d’où venaient les démons et les claymores : à savoir de la chair des descendants de dragons. Mais l’heure presse : la plus forte des abyssaux restantes, Cassandre la mange-poussière, est en route vers le lieu où se trouve Priscilla. Objectif de cette dernière : l’absorber et avoir le dessus dans son combat contre l’entité chaotique née de la fusion Raphaêlle-Lucielle.
Encore une fois, nous avons le droit à un bon tome de la part de Claymore même si on continuera à déplorer le manque assourdissant de morts coté gentils (même chez les soldats humains). Ça commence limite à en devenir ridicule et on espère vraiment que ce problème va être rapidement résolu : un manga, seinen de surcroit, a besoin de drama s’il souhaite être un minimum crédible et immersif. Sans compter que cela permet d’offrir un surcroit d’intensité et de force à l’oeuvre.
C’est simple : s’il n’y a aucune mort importante à déplorer d’ici les trois/quatre prochains tomes, alors on pourra directement pénaliser Claymore plus que de mesure. En attendant, Norihiro Yagi donne un coup d’accélérateur à l’intrigue avec, enfin, la résurrection de Claire et l’arrivée de Priscilla dans la bataille. De même, on découvre enfin à quoi ressemble le corps nu d’une Claymore et, effectivement, ce n’est pas réjouissant. Un tome prenant en somme : l’attente va être longue.