Ha Bikini Botom : ses coquillages, ses bateaux-mobiles et, surtout, son restaurant du « Crabe Croustillant » :3 Même s’il se fait exploité comme un esclave par M.Krabs, Bob l’éponge est heureux. Et oui, ça aide pas mal d’être benêt ! Mais tout bascule lorsque Plankton, ennemi juré du « Crabe Croustillant » tente de voler la fameuse recette faisant le succès du restaurant. Mais, alors que Bob tente d’intervenir, la recette disparait mystérieusement ! C’est le début d’une longue aventure.
J’ai beau y avoir été avec toute la bonne humeur du monde, impossible de ne pas constater une certaine déception une fois le film de Bob l’éponge terminé. Oui, c’est marrant, oui, on rigole (en se forçant un peu)…mais quelle manque de rythme, quelle manque de vigueur, quelle manque de singularité. Pourtant, l’anime enchaine les styles visuels différents et se permet même une incursion en images de synthèses plutôt réussie…mais l’histoire (trop) ridicule et simplette finit de saborder le tout.
C’est franchement dommage car, en dépit de tout, on ressent la pâte « Bob L’Éponge » et ses délires d’illuminés sous extas. Entre le dauphin spatial qui lance des rayons laser ou encore la transformation de nos mollusques, crustacés et mammifères en super-héros, la créativité est de mise…mais le fond n’est pas là. Puis Antonio Banderas en capitaine pirate…non, juste non. À voir si on est fan de la série et, surtout, si on ne nourrit pas d’attente démesurée. Autrement, gare à la déception.
