Ça y est : Elizabeth est sortie de sa carapace et a révélé à son futur mari combien elle pouvait être redoutable dans le maniement de l’épée. Car depuis toute petite, l’héritière de la famille Midford est une génie de l’escrime et sa mère tient plus que tout à faire grandir ce talent naturel : tant pis si il ternit son image de gentille fille fragile et proprette sur soi. Pour sa propre sureté, évidemment, mais aussi celle de Ciel Phantomhive à la santé chétive.
Or, dans ce paquebot rempli de zombies, Ciel est plus que jamais en danger. Mais Elizabeth pourrait bien ne pas être à la hauteur face aux shinigamis Grell Sutcliff et Ronald Knox. Et encore plus depuis que Sébastian a découvert qu’Undertaker était lui aussi un shinigami…mais repenti et, surtout, du coté adverse. C’est ainsi bel et bien lui qui a conçu les morts vivants : cela pour son propre plaisir malsin. Dorénavant, les ennemis d’alors vont devoir s’allier pour venir à bout d’un être dont la puissance les dépasse clairement.
De nouveau un bon tome, net, sans bavures, et à la qualité qu’on peinait à retrouver depuis l’arc des orphelins du cirque. Undertaker est donc un shinigami banni et à la force redoutable puisqu’il parvient en effet à tuer Sébastian ! L’occasion de faire défiler son passé et le moment de sa rencontre avec le jeune Ciel qui, décidément, semble en avoir bien bavé pour en venir à pactiser avec le diable et sacrifier son oeil droit.
Inutile de préciser que l’éclairage de cette partie sombre du passé de Ciel et de sa rencontre avec Sébastian est la bienvenue et nous permettra d’apprécier encore plus la relation particulière qui unit ces deux personnages. Quant à l’action, rien à dire : les plans sont bien découpés et on prend plaisir à suivre la joute entre ces shinigamis de haut niveau. L’humour n’est enfin pas oublié avec tout un volet dédié au coté princier (et légèrement agaçant) du vicomte de Druitt avec sa célèbre danse du phoenix. Vivement la suite !