Oswald mort, les deux grandes organisations responsables de la mort du président n’ont plus rien à craindre vis-à-vis de témoins embêtants…si ce n’est Jacky Momochi et, bien évidemment, Kevin Yamagata. Sans oublier l’autre Kevin, le petit, qui, s’il n’a pas lieu d’être inquiété pour le moment, finira tôt ou tard par être menacé au vu de ses étranges pouvoirs. Les mêmes que Kevin, l’auteur de Billy Bat.
Les deux principaux instigateurs de ce complot, ceux qui cherchent à mettre la main sur le pouvoir de prédiction de Billy Bat, se font connaitre sous les noms de Finney et Kurusu, un sinistre tueur à gage. Convaincus que leurs vies sont en danger, Jacky et Kevin, chacun de leur coté, finissent par se rendre au Japon. Or, c’est le lieu même où se trouve le fameux makimono caché par le ninja Kanbei : celui-là-même recherché par Finney et Kurusu….
Très bon tome que ce Billy Bat N°8 qui se lit, comme d’habitude, en deux bouchées tant on se retrouve happé par le récit des aventures de Jacky et de tous ces personnages reliés, de près ou de loin, à la chauve souris. Or, ici, les évènements vont s’accélérer et prendre une tournure de plus en plus sombre quant à l’ambition et le devenir de certains protagonistes.Le tout lié, comme d’habitude, à une maitrise flamboyante de la mise en scène et un agencement quasi-cinématographique des planches.
Un grand art dont s’est spécialisé depuis longtemps Naoki Urasawa. Et puis cette impression de constante maitrise du récit : impressionnant ! Et savoureux. On croise les doigts pour que, cette fois-ci, tout ne parte pas en vrille vers les 3/4 de l’aventure. Gros défaut de l’auteur qui a pas mal entaché la qualité de nombre de ses oeuvres (Monster et, surtout, 20th Century Boys).
