« Ainsi donc, cet homme est prêt à mourir et à emporter son secret dans la tombe » : décidément, Kurusu est considéré comme un démon par de nombreuses personnes. Et M. Shimoyama, l’ancien propriétaire des chemins de fer du Japon et de Mandchourie du Sud, ne faisait pas exception. Mais après tout, peut-être est-il un démon ? Peu importe, vu qu’il ne peut pas dessiner, la chauve-souris ne lui parle que trop rarement. Voilà pourquoi il va lui falloir aller sur la lune. Voilà pourquoi il va lui falloir détruire le monde.
Suite et fin du parcours chaotique de Kurusu. Au final, il ne s’agissait que d’un enfant détruit par un monde corrompu et qui, rempli de haine, aura cherché à le détruire. Notamment en s’octroyant l’aide de l’autre chauve souris. La noire u_u Anyway, je n’ai pas vraiment saisi le rapport entre Chuck Cucklin et Hitler + le fait qu’il ait tenté par la suite (et avec succès) de s’approprier le Billy Bat de Kevin Yamagata. Et c’est bien là tout le problème.
L’histoire a tellement de ramifications et suscite tellement de questions (avec au final peu de réponses) qu’on finit par se lasser. Le pire : même lorsqu’on a des débuts de résolution d’intrigues, comme cette fameuse chauve-souris inscrite à même la Lune, on repart avec un vague sentiment de « Meh ». Et à force de vouloir enchainer cliffhanger sur cliffhanger, on se retrouve avec une bouillabaisse narrative sans queue ni tête.
Évidemment, il faudra relire tout ça au calme une fois l’oeuvre de Urasawa et Nagasaki achevé mais, pour l’heure, on est paumé. Heureusement que le personnage de Kevin Goodman est là pour susciter un minimum d’empathie. Et la mort de Kurusu est assez émouvante, soit. N’empêche qu’on attend toujours de savoir si l’autre Kevin est bel et bien mort. Va t-il y avoir un retour dans le temps ? Sa fin semble trop précipitée pour qu’on y croit. D’autant plus que l’on a toujours pas découvert l’identité du fameux « Homme aux chauve souris » : soit celui qui, par sa simple présence, aura permis d’éliminer le funeste Henry (╹o╹) Wait & see !
