Ça alors ! Le symbole de chauve-souris découvert sur la lune est le même que celui présent dans la tête de Kevin ! Est-ce pour cela que lui et le réalisateur de génie M. Akechi sont surveillés jour et nuit ? Très probablement. Et alors que Kevin parfait son entraiment aux côtés de Mr. Smith, la belle Audrey lui demande de l’accompagner afin qu’il puisse rencontrer quelqu’un de très important. À savoir le funeste Chuck Culkin. Ou son père.
Ça m’attriste de le dire mais je crois que j’accroche de moins en moins à l’intrigue de Billy Bat. Pour être plus précis, la conversation un brin wtf et niaise entre Alfred Einstein et Adolf Hitler est l’élément qui m’a fait décrocher. Pourtant, j’espérais que le co-scénariste Takashi Nagasaki allait pouvoir structurer l’imagination de Naoki Urasawa : peine perdue. Au contraire, on se perd de plus en plus dans des imbrications temporelles et narratifs qui, au final, nous font perdre pied avec le récit.
Fort heureusement, le découpage et le talent de conteur de Morikawa permettent de sauver les meubles. D’autant plus que Kevin est l’un des rares personnages attachants de Billy Bat malgré son côté « artiste je-m-en-foutiste » parfois agaçant. À voir de quelle manière celui-ci va prendre de l’ampleur au fil de l’aventure. Laquelle n’est d’ailleurs pas prête de se terminer -o- Venons-on maintenant à un autre personnage clé : le sinistre Kyoshi Kurusu.
Lequel dispose d’un des backgrounds les plus réussis et sombres du manga. Dorénavant, on comprend un peu mieux son manque d’empathie totale vis-à-vis de la race humaine. Ce moment où son père, ancien communiste, vient se de faire assassiner et qu’il tombe, le lendemain, sur sa mère en train de coucher avec un autre homme .-. Damn. En espérant que son personnage prenne de l’ampleur et, pourquoi pas, apporte une touche de drama à un manga qui en a bien besoin. Ça + un semblant de cohérence :3