Les talibans ont abattu la majorité des enfants d’une balle dans la tête. Au nombre de six, les sous-hommes sont désormais tous morts mais ont laissé derrière eux un bilan extrêmement lourd : au moins 130 morts dont, jusqu’à nouvel ordre, une centaine d’enfants âgés de 10 à 20 ans. Tous suivaient des cours dans cette école dédiée aux enfants de militaires et située dans la ville de Peshawar (Pakistan).
Le but des terroristes, lesquels se revendiquent du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), étaient de se venger des frappes effectuées par l’armée pakistanaise depuis début 2014. Ceux-ci s’étaient déguisés en soldats afin d’infiltrer l’école et commettre un massacre. À travers l’exécution de ces enfants, les talibans ont voulu atteindre l’armée « psychologiquement » selon un porte-parole.
Inutile de préciser que ce carnage est l’un des plus gros drames de l’histoire du Pakistan et qu’elle aura évidemment du mal à s’en remettre. L’occasion de souligner que le terrorisme n’a pas de visage et que, dans le cas du djihadisme, 90% de ses victimes sont, à ce jour, de confession musulmane. L’horreur est universelle et doit être combattue en tant que telle. Et ce n’est pas en jouant un double-jeu que certains dirigeants pakistanais résoudront les choses. Mes pensées aux victimes et à leurs famille.
