À peine débarqués sur l’île que nos héros se rendent compte que celle-ci n’est autre que l’antre des créatures marines qui les ont auparavant attaqué. Et pour parvenir à supprimer une bonne fois pour toutes le « dieu des mers » et ses minions, Guts se retrouve une nouvelle fois dans l’obligation de faire appel à son armure berserk.
Heureusement, Schierke est là pour empêcher son esprit de perdre pied et c’est donc à deux que notre binôme Chevalier/Sorcière décide de se rendre là où sévit le dieu marin. Quant au reste de la troupe, ceux-ci vont devoir faire face aux assauts répétés du Cap’taine mort vivant et son bateau pirate. L’occasion pour Farnèse de montrer ses talents dans l’apprentissage de la sorcellerie.
Énième tome HS de Berserk avec cet arc qui s’allonge et s’allonge sans qu’on ne sache véritablement pourquoi. Or le rythme de publication n’est que de 1 tome par an : ce qui fait qu’accroitre notre sentiment d’incompréhension face à ce manga autrefois culte. C’est simple, depuis l’arc du Sabbat, Berserk n’a fait que perdre en qualité. Guts s’est entouré d’une joyeuse troupe de gais lurons qui, ensemble, parviennent à vaincre les méchants ennemis. Notre héros se transformant parfois en super sayen (Berserk) quand les choses deviennent trop compliquées.
Résultat : aucun personnage gentil n’est mort depuis la consécration de Griffith et Berserk a du coup grandement perdu en impact. Ajoutez à ce manque d’immersion et de crédibilité le fait que l’auteur se complaise à plomber le rythme par des arcs HS et vous comprendrez le pourquoi de notre déception face à ce qui était autrefois une référence du seinen. Heureusement tout n’est pas noir puisque les personnages de Farnièse et Isma profitent de ce tome pour être développées mais bon à part ça…
