Ça y’est, Griffith alias Le Faucon a triomphé de l’empereur Ganishka en lui assénant le coup de grâce. Peu de temps après, le cavalier à tête de mort ouvrait, sans le vouloir, une porte vers un monde nouveau et témoignant du règne à venir.
En effet, la faille crée a eu pour conséquence de relier le monde de l’héroic fantasy, où licornes côtoient trolls et dragons, au monde réel ! Là où auparavant de minuscules interstices permettaient l’entrée de quelques créatures féeriques.
Et c’est donc un empire nouveau, Falconia, qui s’érige au milieu des cendre et accueille en héros Griffith et sa troupe d’apôtres qui vont dorénavant se mêler aux humains. Cela afin de former une nouvelle ère chargée de paix et de prospérité.
Et ce vent de changement, il va évidemment impacter Guts et sa bande qui auront fort à faire face à un capitaine corsaire revenu d’entre les morts. et ayant une « petite » dent contre eux. Possédé par les esprits marins, lui et sa troupe de mercenaires vont à plusieurs fois s’engager dans des combats contre nos héros.
Combats qui les amèneront à débarquer sur une petite île elle aussi touchée par la vague de malédiction et où une énigmatique petite pêcheuse habite depuis sa naissance. Or, celle qui selon les dires seraient le fruit d’une union entre un homme et une sirène, a senti que « quelque chose » s’était passé. Chez les habitants…et en elle.
Que dire de ce tome. Si Kentaro Miura ne faisait pas un tome par an, il aurait incarné une escale rafraîchissante, bien narrée et intrigante. Problème : le rythme est bien trop lent. Beaucoup trop lent. Quel dommage que Kentaro Miura ait laissé en plan sa série phare. Et dire que cette descente aux enfers dure désormais depuis plus de 10 ans (soit la fin du Golden Age). Quant assisterons-nous au retour du grand Berserk ?
