Maintenant que le TKKH a dézingué tous ses gars, Izô Aiba n’a d’autre choix que d’affronter en tête à tête leur chef : Tôjo. Sauf qu’il y a une petite chose dont il ne se doute pas du tout : Tôjo n’est plus le chef depuis sa défaite contre un certain Tatsumi Oga. Encore plus motivé, sachant que sa bien aimée Aoi en pince pour son rival, Izô compte bien remporter cette bataille des chefs.
Bon, et bien si on en doutait, voilà qui a le mérite de clarifier les choses : Oga est bel et bien plus fort que Tôjo. Dixit lui-même. Il faudra donc attendre un prochain power-up du monstre blond pour que Oga ne daigne être inquiété dans son statut de leader. Il serait peut-être temps de lui confier la garde d’En’Ô. Après je dis ça, je dis rien hein. Juste que c’est ZE rival de Oga donc bon.
Mis à part ça, on a affaire à un tome de très bon cru, comme d’habitude, qui parvient à concilier humour et badasserie à merveille. Chaque perso a un truc à dire et on ne peut s’empêcher de rire face aux cas sociaux ambulants tels que Furuichi le péso, Tôjo l’abruti, Oga l’imbécile, ou encore Kanzaki le crétin. Tout une bande de gais lurons dont on prend plaisir à suivre les aventures.
Et cela peu importe que ça n’avance pas niveau intrigue : on s’en fout du moment que les mini-histoires restent agréables à lire. Et c’est bel et bien le cas : entre la voiture de l’enfer de Beelzebub, la prestation nawak de Tôjo en P’tit riz, le héros des enfants, ou encore l’infiltration d’une école de riches dirigé par Himekawa, difficile de s’ennuyer une seule seconde. Vivement la suite huhu.
