Saiko et Shûjin sont encore sous le choc : la révélation Torû Nanamine a dessiné LE manga marginal qu’ils avaient toujours rêvé de faire sans en avoir véritablement été capable. Mais quelque chose cloche : Nanamine est bon, trop bon. Surtout : son manga semble n’être qu’une compilation d’excellentes idées sans la cohérence et la simplicité qui vont avec.
Et pour cause, Nanamine s’avère en réalité être un jeune homme des plus calculateurs : afin de s’assurer les meilleurs résultats dans le top du Jump, celui-ci s’est entouré de pas moins de 50 collaborateurs sur Internet qui lui soufflent toutes les idées. Tant et si bien que Nanamine estime ne pas avoir besoin de l’aide de son éditeur Kosugi qu’il traite comme le « 51ème homme ». Mais est-ce vraiment la bonne stratégie ?
Ici à YZ nous sommes unanimes : on ADORE Bakuman car c’est quand même le seul manga à nous foutre la patate lors de sa lecture. Les personnages, les dialogues, le dessin : tout est si stimulant et ingénieusement mis en situation qu’on ne peut que s’incliner devant le génie du binôme Tsugumi/Takeshi. D’autant plus qu’ici le nouveau personnage, Nanamine, redynamise avec vigueur l’intrigue générale tout en en réintroduisant un autre dont on avait plus trop eu de nouvelles : Takurô Nakai.
Plus pathétique et obèse que jamais, on en finirait presque par avoir de la peine pour lui tellement il semble au bord du gouffre. Quant à Hiramaru, son couple avec Aoki est mignon comme tout et nous fait encore plus attacher aux deux personnages. C’est ça la force de Bakuman : avoir su créer un univers à la fois attachant et crédible puisque se déroulant dans le monde réel. À n’en pas douter l’un des shonens les plus réussis de toute sa génération.