Depuis que Takagi s’est lancé dans une deuxième série avec Shiratori, Miyoshi sens bien que l’atmosphère n’est plus la même entre son copain et Mashiro. Lequel veut d’ailleurs aussi se lancer dans une deuxième série en solo avec le concours d’histoires courtes de la Shueisha. Mais voilà, tout ce temps passé en solo finit inévitablement par avoir un impact sur le binôme et donc la performance de Muto Ashitaragi.
Du coté d’Hiramaru, celui-ci a perdu toute volonté de se remettre à un nouveau manga et son éditeur Yoshida ne sait plus quoi faire pour le remotiver. En effet, Aoki a toujours été la source de motivation d’Hiramaru qui, cette fois-ci, est prêt à tenter le tout pour le tout. Chose que craint Yoshida puisque, si refus il y a, rendrait son poulain définitivement incapable de quoi que ce soit.
Tome plutôt sympa pour Bakuman (sans vraiment surprendre ceci-dit) qui traite cette fois-ci de la nécessité pour un auteur de ne pas trop s’égarer s’il n’en a pas les compétences. Constat cruel mais réaliste que finit par réaliser Mashiro : non, il n’atteindra jamais le talent de Niizuma qui, à lui tout seul, représente une catégorie de génie parmi les génies (c’est un peu le Itachi Uchiwa du manga). Mais Mashiro est buté et laisse Akito passer de plus en plus de temps avec Shiratori : et cette tension est représentée de manière crédible par Tsugumi Ohba et Takeshi Obata.
On appréciera également le développement du personnage de Hiramaru et sa relation avec Aoki plus importante (et touchante) qu’on l’aurait pensé. Il faut dire que le personnage est très populaire au Japon (n°3 derrière Mashiro et Niizuma) et que les auteurs se devaient de lui offrir un mini-arc dédié. D’autant plus que celui-ci est plutôt réussi même si on ne s’empêcher d’avoir un pincement au cœur pour Fukuda auquel on aurait pu, à un moment donné, prêter une idylle avec Aoki. Enfin, tant que les auteurs ne l’oublient pas dans les tomes à suivre…oui c’est notre perso préféré avec Niizuma.