Ça y est, la nouvelle série de Muto Ashirogi, Perfect Crime Party, a enfin atteint un rythme de croisière satisfaisant dans le Weekly Shonen Jump. Mieux, des propositions pour un CD drama et un roman ont déjà été soumis à la rédaction ! 6 mois seulement après la parution de la série !
De quoi satisfaire Mashiro et Takagi dont l’un des objectifs ultimes est de faire passer leur série en anime afin que Azuki puisse y trouver un rôle (scellant par la même son mariage avec Mashiro). Problème : L’adaptation de PCP en anime serait très compliquée du fait du principe même de la série : élaborer des crimes.
Pourtant les « crimes » ne sont en soi que des farces d’école mais c’en est déjà trop pour les associations de parents frileuses comme jamais. A côté de ça, une foule d’autres challenges restent à relever tels que la volonté de dépasser Eiji Nizuma ou encore le passage de Takagi sur un deuxième manga sans Mashiro !
Pas mal de choses au programme pour ce tome 12 qui se révèle toujours aussi dense et intéressant à lire. Ceci dit, je trouve que le rythme a paradoxalement perdu en intensité. Peut être dû au manque de corps de la série principale de Muto Ashirogi qui manque de peps. Heureusement, la story de Shiratori rehausse le tout malgré quelques longueurs et un manque de consistance du perso.
Au contraire j’ai trouvé le personnage de Shiratori très réussi et en phase avec la réalité et la conception donné au manga par la génération X (dont sa mère). Laquelle juge le média comme un simple loisir et non un art a part entière. Moi ce que j’ai trouvé dommage c’est davantage le fait que l’on ne voit pas assez les personnages secondaires sur ce tome.
C’est vrai qu’on ne les voit pas trop. Surtout Fukuda qui mériterait un meilleur traitement vis-à-vis de son objectif et de sa relation avec Aoki. L’emphase sur Iwase et sa rivalité amoureuse avec Takuda est par contre bien réussie cette fois ci ! Un bon tome donc, même si on en aurait aimé davantage.
