Nous sommes en hiver 1820 et la famine frappe de plein fouet la Nouvelle-Angleterre. Voilà pourquoi Owen Chase (Chris Hemsworth) a décidé de reprendre la mer en vue de participer à une expédition de chasse à la baleine. Parce que leur huile est primordiale en tant que combustible et que Owen n’est finalement bon qu’à ça. « Oui, la mer m’appelle mais je te fais la promesse de revenir coûte que coûte » jure t-il à sa femme. Si seulement il savait…
Ma foi, disons que je m’attendais à pire ! « Au Coeur de l’Océan » est un film d’aventure sur l’orgueil de l’homme et sa présomption à penser que la nature lui appartient alors qu’il n’en est rien. Et cela, le fameux cachalot blanc aka « Moby Dick » se fait un plaisir de l’apprendre à l’équipage du baleinier Essex à l’instant même où celui-ci ose attaquer les siens. Et je dois dire que le message en soi est plutôt beau dans la mesure où le réalisateur Ron Howard (Da Vinci Code, Rush) s’astreint à montrer l’humanité de ces cachalots. Qu’il s’agisse de leurs liens familiaux ou de leurs moments de trépas à travers la « Fleur de Sang ».
Soit cette éclosion d’hémoglobine que rejette le cachalot harponné lorsqu’il vient à expirer son dernier souffle u_u Pour autant, « Au Coeur de l’Océan » manque cruellement de liant et peine à marquer les esprits tant il manque d’éléments distinctifs et à même d’établir une vraie identité. Ainsi, aucune musique ne marque, les acteurs font leur taf sans plus, aucun moment n’impacte la rétine et même le cachalot blanc n’est pas si impressionnant que ça (les affiches promotionnelles sont à cet égard très mensongères). Pour autant, les thèmes de survie et de petitesse de l’homme face à l’immensité sauvage sont, encore une fois, bien retranscrits. À voir si on s’ennuie et qu’on a la carte UGC/Gaumont illimitée. Si vous êtes une fangirl de Chris Hemsworth, vous pouvez également tenter le coup. Coquines.