Alors que Jin et ses amis réalisent qu’ils sont piégés dans l’illusion d’Asura, Enki parvient à leur sauver la mise en faisant appel à ses « Griffes de Bastet ». Mais maintenant que la troupe a réussi à se défaire de l’emprise de la Sorcière de l’Ouest…que faire ? Un seul contact visuel avec cette dernière et c’est la fin. Oui, il n’y a qu’une solution : s’enfuir d’ici et préparer un plan de contre-attaque. Seulement voilà, Asura n’est pas du tout disposée à les laisser s’échapper de sa « Tragédie Grecque ». Quitte à ce qu’ils en meurent.
Plus les tomes avancent, plus j’ai l’impression d’avoir affaire au Fairy Tail du seinen : à savoir un manga bien dessiné, des personnages plutôt attachants, mais une histoire très basique, très linéaire, et dépourvue de la moindre prise de risque. Et autant je pouvais avoir un doute lors des quatre premiers tomes, autant au cinquième, ça commence à sentir le roussi <_<
Pourtant, ce que je ne comprends pas, c’est que Yang Kyung-il est accompagné d’un scénariste : à savoir Kyouichi Nanatsuki. Et là, c’est presque impardonnable. Qu’un dessinateur ne sache pas narrer correctement une histoire et n’ose pas tuer ses persos, c’est un fait, mais qu’un scénariste ne soit pas foutu de comprendre que, lorsqu’on installe un univers aussi dur et impitoyable que celui d’Area D, on se doit de tuer des persos importants, c’est déjà plus compliqué.
Malgré tout, le tome se déguste sans problème grâce à la superbe pâte artistique de Yang et son découpage de l’action très dynamique. Qui plus est, le flashback sur Rei et Jin, malgré sa simplicité narrative, offre le mérite de développer le background du héros principal ainsi que celui de ses deux futurs nemesis. À savoir son grand frère, Rei, mais aussi le probable grand méchant du manga : Agata Ango. En espérant un sixième tome plus osé (on est en plein flashback donc les auteurs peuvent se lâcher quand même rr).
