Enfin, Killik et Sora se retrouvent face-à-face pour régler une bonne fois pour toutes leur différend d’il y a plusieurs années. Et cette fois, Kilik compte bien ne pas réitérer son erreur d’alors qui avait été de laisser en vie alors qu’il aurait pu l’achever ! Mais entre temps, s’est aguerri et a fait en sorte de devenir le rider ultime…
Du coté des Kogarasu Maru, Ikki réalise qu’il va devoir finalement s’harmoniser avec Ringo : ce qui pose aucun problème à notre héros puisque Kururu devait être cette personne. Finalement, celle-ci s’affairera à protéger un parte-avions : souhate. Et non seulement les Kogarasu Maru, mais aussi les riders que Kilik a dû affronter par le passé, sont dorénavant derrière lui pour le soutenir et l’amener à accomplir son but.
Les déceptions se suivent et se ressemblent : l’avant-dernier tome d’Air Gear ne rompt pas la tradition en se permettant même de bâcler le combat alors qu’il était tout de même assez attendu. Et que dire de l’ensemble des personnages dont certains comme Buccha ou encore Agito avaient un fort potentiel mais ne l’auront au final que peu exploité (ne parlons pas d’Onigiri).
Heureusement la qualité graphique reste une constante chez Oh! Great de même que certains effets de mise en scène. Le problème, c’est le reste : des explications lourdes et vaseuses, une intrigue qui se noie dans une mélasse obscure et, pour couronner le tout, une accélération des évènements finaux : à croire que l’auteur lui-même a réalisé qu’il avait un peu trop déconné et qu’il était temps d’en finir rapidement. Dommage.
