L’homme a déjà été condamné sept fois pour Violences Volontaires entre 2009 et 2015. Tony avait trois ans lorsqu’il est mort sous les coups répétés du compagnon de sa mère. Ça s’est passé samedi dernier à Reims. La mère n’a que 19 ans et était en couple epuis trois mois avec cet individu âgé de 24 ans. Durant tout ce temps, Tony s’est fait frapper encore et encore. Jusqu’à la rupture. Constatant son évanouissement, la mère alerte les pompiers qui, une fois sur place, constatent la présence de nombreux hématomes sur l’enfant. Tony est mort dès son arrivée à l’hôpital d’une rupture de la rate et du pancréas. Suite à une série de coups violents à l’abdomen. Durant sa garde à vue, la mère était « effondrée » et a tenté de minimiser les faits avant de reconnaitre la réalité —> Son fils servait de « souffre-douleur » à son compagnon. Un exécution lente qui se sera déroulée sous ses yeux et son silence approbateur.
Bouleversée par ce drame, la ville de Reims organisera demain une marche blanche en la mémoire de Tony. À nouveau, nous voici face à un enfant battu à mort. Et lorsqu’on voit le verdict affligeant de l’affaire Fiona (quand bien même le parquet a heureusement fait appel de la décision), on ne peut que craindre le pire à l’avenir. Ce pays va décidément bien mal. Notamment la justice et tout ce raisonnement qui privilégie la réinsertion du criminel au détriment des victimes. C’est insupportable. Mis en garde à vue avec sa copine, le bourreau encourt la réclusion à perpétuité pour « Homicide volontaire aggravé sur mineur de moins de 15 ans ». Quant à la mère, celle-ci n’encourt que cinq ans de prison maximum pour « Non dénonciation de mauvais traitement et non-assistance à une personne en péril ». Mes pensées à Tony. Tu ne méritais pas de vive ainsi.