Rehtaeh Parsons (Canada) avait 15 ans quand quatre adolescents l’ont violé et harcelé par la suite en publiant sur les réseaux sociaux une photo du viol en question. Et cela sans jamais avoir été condamné par la police canadienne « faute de preuves » et parce que les quatre agresseurs étaient mineurs.
« Ca a été une grande claque dans la figure. Tout ce que la police nous a promis de faire c’est d’aller les voir et leur dire que ce qu’ils avaient fait était mal. » déclare la mère de Rehtaeh. Quant à cette dernière, le viol en soi était déjà lourd à supporter mais lorsque la photo a commencé à circuler et que ses amis + toute son école lui ont tourné le dos en la traitant de fille facile, son quotidien s’est transformé en enfer.
Sa réputation était foutue et on ne la laissait pas tranquille une seule journée. Même après avoir déménagé, elle continuait de recevoir des messages à caractère insultant ou sexuel. Rehtaeh aura réussi à tenir 2 ans dans ces conditions avant d’en finir avec la vie le 7 avril dernier.
On ne le redira jamais assez : le viol devrait être considéré comme un crime et puni en tant que tel. De même, le harcèlement (quel que soit sa forme) est intolérable et ses auteurs devraient s’en repentir à travers des punitions réelles et non de simples avertissements. Nos pensées à Rethaeh Parsons et sa famille.