Cela fait désormais plusieurs années que de nombreux accidents liés à la religion ont lieu en interne à la RATP. Entre autre, des employés qui refuseraient de saluer les femmes, feraient leurs prières dans les bureaux et refuseraient même de conduire des bus ayant précédemment été conduits par des femmes. La majorité d’entre eux seraient des fichés S : soit ces personnes mises « sous surveillance » car radicalisées à l’islam salafiste/jihadiste. Et la RATP est désormais accusée d’avoir laissé faire sans broncher (ou du moins pas suffisamment).
Mais pourquoi un tel scandale ne fait-il surface qu’aujourd’hui plutôt qu’en 2012-2013 lorsque le phénomène a pris de l’ampleur ? Parce que l’un des kamikazes du Bataclan, fiché S, a travaillé pendant 15 mois à la Régie des transports de Paris. C’est lui-même qui en a démissionné en 2012. Interrogé par le Parisien, la RATP a déclaré avoir en effet connu des problèmes de fait religieux et sanctionné, le cas échant, les employés concernés. De même, elle affirme n’avoir eu aucune transmission d’information de la part du gouvernement sur ces fichés S. Ceci-dit, l’entreprise de transports va dorénavant exiger de ses nouveaux salariés un casier judiciaire vierge. Affaire à suivre.
