Animal Crossing, ce jeu du démon. Pocket Camp, la version mobile, n’est même pas sortie depuis pas une semaine que certains joueurs font déjà des leurs ! Notamment en construisant des prisons pour animaux ! Et des sectes !!! Plus précisément des sectes tournées autour de divinités telles que des lampes, des instruments de musique, des chaises voire des clôtures. La manière de procéder est aussi simple qu’effrayante. Dans le cas des luminaires, il suffit d’en disposer un peu partout dans son camp et les habitants seront irrémédiablement attirés par ces derniers. En vue de les éteindre. Puis de les rallumer. Puis de les éteindre à nouveau… Et ainsi de suite ! De même, si vous installez des instruments de musique de manière stratégique, vos voisins ne résisteront pas à la tentation de jouer quelques notes totalement aléatoires. Avec un peu de malice, il est possible de créer un camp de l’angoisse où une musique cacophonique ne cesse de résonner à tout moment de la journée.
ポケ森で始まる儀式… pic.twitter.com/on4AglIIsN
— topo.o (@topo_okka) 24 novembre 2017
Et si seulement le malaise s’arrêtait là. Mais non ! Certains villageois ont également construit des prisons ! Les motifs d’incarcération étant aussi injustes que partiales. Ajoutez à cela la possibilité d’humilier les prisonniers en les parquant dans des zoos où vos voisins peuvent les observer en toute quiétude . Sans oublier le diabolique Totakeke qui n’hésite pas à pousser la chansonnette dans ces prisons/sectes. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas d’âme. Mais est-ce si surprenant dans un camp où les animaux acceptent d’être votre ami à partir du moment où vous leur offrez un bien matériel ? Voilà où nous mène la société ultra-capitaliste ! Droit enfer !!! Dans ces conditions, je ne pense pas qu’il soit sain de se réjouir du succès de Pocket Camp (15 millions de téléchargements en moins d’une semaine). Nous venons de créer une génération de monstres. Honte à vous, Nintendo ! HONTE À VOUS.