Cela fait plus de trois mois que la situation dure mais les associations ne s’en seraient rendu compte que très récemment. Ayant traversé la Lybie, l’Algérie, le Maroc, puis enfin l’Espagne, les 200 réfugiés n’ont même pas demandé l’asile à la France. Au lieu de ça, ceux-ci ont réussi à se débrouiller grâce à la générosité de certains Français. D’autres, qui exerçaient des professions qualifiées (vendeurs, professeurs, médecins, etc) ont pu se payer des chambres d’hôtel.
Reste que cette situation ne peut plus durer et qu’il faudrait qu’une structure d’accueil leur soit proposée. Problème : les hébergements en IDF affichent complet. Il va donc falloir procéder au cas par cas, selon les urgences, mais aussi transférer les réfugiés dans des établissements hors d’Île de France. Surtout : il serait temps d’identifier ceux qui profitent injustement du système, histoire de se faire loger gratuitement, et prennent la place des véritables victimes comme c’est le cas ici présent.