Enfin presque. En votant hier la validation de l’entrée au capital du groupe chinois Dongfeng, la famille Peugeot a vu sa part de capital ramenée de 25% à 14%. Soit le même niveau que celui de Dongfeng…et de l’Etat Français. Sachant que, d’ici 10 ans, il sera possible pour la compagnie automobile chinoise de racheter ces mêmes parts. Il ne devrait donc pas y avoir d’effets en termes d’emploi d’ici les dix prochaines années…à condition que le gouvernement accepte de jouer son rôle de garde fou.
Reste que, à terme, ce sera bel et bien une entreprise chinoise qui sera à la tête de PSA. À voir s’ils parviendront à enrayer la chute du constructeur français qui, en 2012, accusait des pertes de près de 5 milliards d’euros. En tout cas, ça ne me choque pas plus que ça cette affaire. Surtout si Dongpeng parvient, un jour, à relancer efficacement l’activité de Peugeo-Citroën. Wait & see.