Ou comment l’une des villes les plus polluées au monde fait la leçon à l’Occident. Cela étant dit, Pékin traine derrière elle un très lourd passif de pollution qui, malgré cette mesure somme toute bénigne, ne risque pas de s’effacer du jour au lendemain. Ainsi, de nombreux chinois déménagent chaque année de Pékin car la densité de particules fines y est beaucoup plus élevée par rapport au reste du monde. À terme, c’est bel et bien leur santé qui est mis en jeu. Seulement voilà, le gouvernement pékinois en a conscience et, depuis maintenant quelques années, multiplie les initiatives pour tenter d’assainir son atmosphère.
Pêle-mêle, on retrouve : des purificateurs d’airs, le déploiement de salles de sport oxygénées ou encore la possibilité de payer son ticket de métro en recyclant ses bouteilles de plastique. Désormais, c’est l’interdiction de la cigarette dans tous les lieux publics (restaurants, bureaux, parcs, écoles, hôpitaux, transports, etc) qui va faire vigueur dans toute la ville (malgré de nombreux récalcitrants). À quand la même chose pour Paris (sachant que l’interdiction dans les parcs pour enfants vient d’être récemment appliquée) ? ^^
