Pour rappel, Paris Habitat est le premier bailleur de logements sociaux d’Ile-de-France (122.000 logements). Autrement dit : au cas où vous caressez le doux rêve d’obtenir un logement social alors que vous vous situez dans la classe moyenne intermédiaire (salaire entre 1800 et 2500 euros), c’est probablement Paris Habitat qui vous a envoyé paitre et forcé à emménager en banlieue parisienne. Un scénario qui aurait été autrement différent si vous aviez été…salarié chez Paris Habitat.
Vous
Salaire moyen de 3000 euros net, 13e mois (la base), prime d’intéressement fixée à 1048 euros par an, prime d’objectif…et surtout un logement social situé en plein Paris. Sans compter la possibilité de racheter ses 22 jours de RTT et de les faire fructifier sur un compte spécial à hauteur de 30% par an. Elle est belle la vie chez Paris Habitat ! Seulement voilà, à plusieurs reprises, le gouvernement et la maire de Paris, Anne Hidalgo, ont demandé à la direction de se serrer la ceinture du fait de la période de crise que nous traversons depuis bientôt 10 ans. Ils n’en ont rien fait.
Paris Habitat
Au contraire, la spirale des salaires et avantages mirobolants n’a de cesse de tourbillonner encore et encore. Or, Paris Habitat étant un service public et donc financé par nos impôts, un peu d’exemplarité ne serait pas trop demandé ._. Surtout lorsqu’on voit que les directeurs gagnent plus de 8000/10.000 euros net par mois et vivent dans des loyers dits « libres ». Soit des logements sociaux déguisés et non concernés par la loi Molle qui permet d’expulser de leur logement social les locataires gagnant plus de 200 % le plafond de revenus fixé par le bailleur. Bref, si j’habitais en banlieue, j’aurais bien la rage contre ces gens-là <_<
