L’être humain est fascinant. À l’âge de 6 ans, Nano (Norvège) est consultée par plusieurs psychiatres et médecins qui décèlent chez elle une créativité telle qu’un dédoublement de personnalité a fini par se créer. Sans être affilié à une quelconque schizophrénie, ce phénomène est en réalité assez commun chez les enfants ayant énormément d’imagination. Ce qui est en soi une bonne chose en termes de fibre artistique et de développement personnel…à partir du moment où le dit-enfant ne s’enferme pas dans une bulle.
Et je connais plutôt bien ce « symptôme » puisque je me suis moi-même identifié, par le passé, à des personnages et/ou animaux fictifs ._. J’ai même fréquenté un établissement pour « enfants spéciaux » pendant un temps xD Mais voilà, plus les années sont passées et plus je suis sorti de mon monde merveilleux mais irréel. Tant bien même cela aura duré jusqu’à mes 12/13 ans u_u Mais jusqu’à 20 ans et de manière aussi extrême ? Nope ! Nano est donc bel et bien un cas à part.
Convaincue d’être née avec une déficience génétique l’ayant amené à naitre en tant qu’humain plutôt qu’en tant que chat, Nano vit au jour le jour sa vie de félin. Dès qu’un chien approche, elle feule. L’eau la dégoûte. Sans compter les miaulements et le fait qu’elle marche à quatre pattes chez elle car « il n’y a que comme ça que je me sens bien ». Okay. Mais pourquoi pas ? Si ça lui permet d’être heureuse, je pense que nous vivons dans une époque assez moderne et ouverte pour accepter ce genre de personnage sans les mettre au ban de notre société. Sur ce, je m’en vais faire du shopping avec mes femmes Emilia et Jennifer.
