« Autrefois… » annonce le narrateur. « Il y eut une grande guerre ». Des guerriers de renoms, habités par leur propre convictions et ambitions, n’eurent de cesse de combattre jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Aucun camp ne sortit vainqueur de ce conflit. « En cet instant… » poursuit la voix. « Les 21 épées qui décideraient du destin du monde s’éparpillèrent à travers le Grand Est ». Et un certain homme finit par mettre la main sur l’une d’entre elles. « Notre histoire peut commencer ». Blade, Tsurugi, Kizami, Monme, Touki, Princesse Saya. Voici les principales pièces du spectacle de Tokyo Blade ! […] « Je ne suis qu’un vagabond ! » scande un jeune Blade arrivant dans un village reculé au fin fond des montagnes. « Puis-je avoir de l’eau ? Quelqu’un ? ». Mais il semblerait qu’il n’y ait personne si ce n’est… une épée ? « Hey ! » l’interpelle une jeune femme. « Qui es-tu ? ». « Je te retourne la question ! ». « Je m’appelle Tsurugi-sama… » sourit l’intéressée. « L’une des grandes épéistes de cette contrée ! Prends cette épée en vue de m’affronter ou retourne d’où tu viens ! ». Et c’est dans l’entrechoc de deux lames que leurs destins se nouèrent à tout jamais.
Je n’aurais jamais pensé entrer en affect avec Melt Narushima. Rappelons que sa prestation dans Sweet Today était catastrophique au possible. Pour lui, il n’avait que son look, sa voix et ses pistons. Heureusement, il en est tout autre, cette fois-ci ! Melt-kun s’est entrainé encore et encore. Au point de devenir l’une des principales pièces de Tokyo Blade. Toute cette frustration exprimée à la fois par lui et le personnage qu’il joue. Rester derrière les autres, ne jamais percer malgré des efforts sincères. Voilà comment on parvient à toucher les émotions d’autrui. En habitant le protagoniste joué avec son propre vécu. J’espère, moi-aussi, être un jour capable de jouer avec ma force intérieure. Et pouvoir résonner à travers le public. Fichtre, quel épisode incroyable !